Thématiques
Marta Cisterna Flores, est une professionnelle dans le domaine de la santé et de l’éducation, avec une vaste expérience dans la défense et la surveillance des droits de l’homme. Elle est titulaire d’un diplôme en éducation et orthophonie, d’un diplôme en éducation aux droits de l’homme et d’un spécialiste en inclusion éducative. Membre du conseil d’administration de la Fundación 1367 Casa Memoria José Domingo Cañas, fondatrice et coordinattrice de la Comisión de Observadores de Derechos Humanos, la première commission d’observateurs à être formée au Chili (dans le cadre du Mouvement des étudiants du secondaire de 2011). Elle a été la coordinatrice du cône sud du RESLAC (Red de Sitios de Memoria de Latinoamérica y el Caribe) (soit le Réseau des sites de mémoire d’Amérique latine et des Caraïbes), elle fait actuellement partie de l’équipe RESLAC.
Au cours de plus de 15 ans d’expérience dans le domaine des droits de l’homme, elle a travailler sur des questions de la mémoire, d’archives, d’observation, de prévention de la torture et de gestion de réseau dans la société civile au niveau national et dans les organisations internationales. Depuis 2011, elle a effectué des visites sur le terrain pour documenter les actions de la police, visiter les postes de police et suivie les cas d’abus, de blessures et de menaces de la part d’agents de l’État. Elle est la coordonnatrice du projet OPCAT du ACNUDH, attribué au site de la mémoire auquel elle appartient, pour l’élaboration de directives et la préparation d’un manuel de surveillance et de prévention de la torture dans les lieux de privation de liberté (commissariats de police, SENAME, Prisons et hôpitaux psychiatriques). Dans le cadre de ses activités de coordination de la Commission des observateurs des droits de l’homme (Comisión de Observadores de DDHH), elle a dirigé la publication de dizaines de rapports d’observation et de 9 rapports annuels. Conférencière au Séminaire sur la violence institutionnelle au Chili et les défis de la torture dans le présent avec l’Université Diego Portales. Elle a fait partie du groupe qui proposait la classification du crime de torture présenté au ministère de la Justice en 2015. Elle était en charge du Proyecto de Memoria de la Fundación 1367 Casa Memoria José Domingo Cañas prenant en charge la préparation du Plan de Gestión del Sitio et de la pPlanificación del Proyecto Institucional del Sitio de Memoria, établissant des réseaux avec des entités internationales des droits de l’homme. En 2016, elle faisait partie de l’équipe qui a fondé le programme « Jeunesse, droits de l’homme et souvenirs », un programme qui travaille sur les souvenirs et contribue à l’approche des droits de l’homme auprès d’étudiants du secondaire organisés de différentes régions du Chili. En 2021, elle rejoint l’équipe pédagogique de la Fondation Henry Dunant pour l’Amérique latine en contribuant au cours « Prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants », dans le cadre du projet « Renforcement de la prévention de la torture dans le système pénitentiaire Chilien. L’intégration des recommandations du STP-OPCAT dans les pratiques institutionnelles » qui bénéficie du soutien du Fonds du Sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture.
Elle fait également partie de l’équipe éducative du site de la mémoire, qui, avec le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a été en charge de la formation des observateurs des droits de l’homme d’organisations territoriales dans diverses régions du Chili. Les rapports dont il a la charge et qui ont été publiés peuvent être consultés sur le site Web de la Comisión de Observadores.
Ce contenu a été mis à jour le 26 avril 2021.