Créer le pouvoir populaire ! 50 ans de lutte Et performance du Colectivo Cueca Sola, accompagné par le groupe musical Lemunantú

Animation:

  • Ricardo Peñafiel, Science politique et sociologie, UQAM

 

Invité-e-s:

  • Geneviève Dorais, Histoire, UQAM (Histoire et commémoration)
  • Ana López, Histoire, U. Central, Santiago du Chili
  • Sandra López, Communication, U. de La Frontera, Chili (Femmes Mapuches et Cueca Sola)
  • Marcelo Solervicens, Journaliste (Conjoncture)
  • Marcos Ancelovici, Sociologie, UQAM (Processus constituants)
  • Andres Larrea Burneo, Sciences de l’environnement, UQAM (Extractivisme et conflits socio-écologiques)
  • Marie-Christine Doran, École d’études politiques, U. d’Ottawa (Luttes pour la justice et féminisme)

 

 

Problématique

À 50 ans du coup d’État civilo-militaire du 11 septembre 1973, le peuple chilien lutte encore pour récupérer la réelle démocratie. Ce peuple lutte encore et toujours contre l’impunité et le négationnisme instaurés par ceux-là mêmes qui étaient censés faire justice « dans la mesure du possible » mais qui ont, à la place, troqué celle-ci par des « vérités » partielles et l’accusation des victimes, lorsque ces dernières exigeaient justice, réparation et garanties de non-répétition. Ce même peuple n’a jamais cessé de défendre l’eau, la terre, les conditions de travail, le droit à l’éducation, à la sécurité sociale et à l’égalité de toustes, main dans la main avec les Mapuches ou d’autres premières nations résistant à l’envahisseur : l’État chilien, le capital, l’extractivisme… Ce même peuple qui s’est soulevé contre 30 ans de trahison des élites politiques en octobre 2019 (« No son 30 pesos / son 30 años » [ce n’est pas pour 30 pesos / mais pour 30 années]) et qui a rédigé un projet de Constitution parmi les plus progressistes au monde (défendant la terre, la diversité, les peuples autochtones, en plus des droits sociaux) doit maintenant lutter contre la désinformation et la haine qui ont empêché la ratification populaire de ce projet, trop progressiste pour un Chili encore conservateur et individualiste, après 50 ans de dictature néolibérale.

Cette table ronde réunit des spécialistes du Chili pour évaluer la conjoncture actuelle à la lumière des différentes luttes qui ont marqué les 50 ans d’histoire depuis le coup d’État.

 

Organisé par

 

  • Groupe de recherche sur les imaginaires politiques en Amérique latine (GRIPAL)
  • Observatoire violence, criminalisation et démocratie (OVCD)
  • Colectivo Cueca Sola
  • Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)
  • Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM)
  • Fondation Salvador Allende Montréal
  • RELAM

Ce contenu a été mis à jour le 9 octobre 2023.