Chili: la pandémie à la rescousse des crimes contre l’humanité

Figures emblématiques de cette terreur dictatoriale honnie par les millions de personnes sorties dans les rues depuis octobre, 17 militaires de haut rang condamnés pour crimes contre l’humanité ont été libérés et huit d’entre eux ont vu leurs peines effacées la semaine dernière par la Cour d’appel de Santiago, prétextant les risques associés à la pandémie.

Depuis le début des manifestations sans précédent #CeN’estPasPour30pesosC’estPour30Ans, en octobre dernier au Chili, la réponse du gouvernement de Sebastián Piñera s’est caractérisée par une répression à peine imaginable : 32 morts, 617 cas de torture des détenus et 257 agressions sexuelles commises par les forces de l’ordre, dont 112 sur des mineures, en plus du record mondial de blessures oculaires avec 460 cas recensés, selon les derniers chiffres de l’Institut national des droits de la personne, datant du 19 mars.

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Ce contenu a été mis à jour le 22 février 2022.